Nota – Les tarifs comprennent les rapports d’assurance qualité, la calibration s’il y a lieu et l’accès Internet 24/7 aux résultats antérieurs et aux analyses en cours. Obtenir un devis
Prétraitement – Veuillez nous contacter pour discuter de l’objectif de votre recherche afin d’assurer que le meilleur prétraitement soit appliqué à votre échantillon de tourbe. N’hésitez pas à indiquer sur le formulaire si vous souhaitez que l’on vous contacte après les prétraitements pour discuter des différentes options de datation.
Échantillons Humides – Les échantillons de tourbe peuvent être envoyés secs ou humides, à la convenance du chercheur. Généralement, le laboratoire préfère que les échantillons soient humides car l’extraction des macrofossiles est plus efficace. Il est conseillé d’envoyer entre 3 et 100 milligrammes (poids sec approximatif), mais ce n’est pas toujours nécessaire. Lorsque vous envoyez des échantillons humides ou gelés, veuillez enlever l’excès d’eau, emballer l’échantillon dans du film plastique pour limiter le contact avec l’air, le placer dans un sac en plastique de type Ziplock et nous le faire parvenir pour l’analyse.
Veuillez nous contacter avant d’envoyer les échantillons, pour que nous puissions juger si la taille de votre échantillon est suffisante pour l’analyse.
Les échantillons de tourbe sont fréquemment soumis à la datation par le radiocarbone. Ils se composent de divers matériaux, qui vont de (1) vases fines et riches en matériaux organiques contenant très peu de macrofossiles ; à (2) des restes végétaux robustes et fibreux (graines, morceaux de charbon, roseaux, tiges de plantes). Souvent la tourbe se forme suite à la décomposition de restes végétaux de toutes les plantes environnant dont on ignore la nature et qui y ont été déposées ; ou elle se compose d’un mélange de limon et de matériaux fibreux.
Il est nécessaire de prélever les échantillons de tourbe en fonction de l’objectif de la recherche, qui devrait être précisée à l’avance. En fonction de la composition de la tourbe (majoritairement limon, majoritairement matériau fibreux ou un mélange des deux), déterminez quelle fraction de la matière est la plus adaptée à la réalisation de cet objectif. Il faut aussi prendre en compte la quantité d’échantillon qui est nécessaire pour l’analyse dans le laboratoire : la taille de l’échantillon vertical prélevé de la carotte de sédiment, et les zones de prélèvement (points de contact ou débuts/fin de marqueurs de dépôts).
En général, la datation est réalisée sur les restes végétaux robustes qui se prêtent à des prétraitements supplémentaires (traitements alcalins) pour enlever les acides humiques récents qui y sont présents. Si on n’enlève pas les acides humiques, l’échantillon risque d’apparaître plus récent lors de la datation. On présume que les restes végétaux ne contiennent aucune radicelle intrusive en provenance des couches plus récentes.
Dans certains cas, dépendamment de la consistance, la tourbe à base de vase peut être traitée à l’alcalin. Les extractions à l’alcalin ne sont pas toujours aussi efficaces sur le limon que pour les restes végétaux, car le limon se compose d’acides humiques et dans une quantité moins importante, d’acides humines.
Si possible, il est conseillé d’extraire les restes végétaux qui ont été déposés in situ et de nous les faire parvenir pour l’analyse. S’il n’est pas possible ou pratique de procéder ainsi, vous pouvez envoyer votre échantillon dans son état brut. D’abord nous tamiserons toutes les fractions présentes avant de les prétraiter. Ensuite, nous vous enverrons des photos des macrorestes qui sont adaptés à la datation par le radiocarbone pour que vous puissiez décider quelles parties vous souhaitez faire dater.
Lorsque le chercheur a des doutes quant à la fraction qu’il faut dater pour obtenir les résultats les plus fiables, il opte souvent pour la datation sur la fraction fibreuse (macrorestes végétaux) et le limon séparément afin de pouvoir comparer les résultats. Ceci est recommandé si le chercheur soupçonne que des matériaux intrusifs y ont été déposés ; dans une région où le taux de processus sédimentaires est très élevé ; et/ou si le limon interagit avec le matériau fibreux.
Si vous avez des doutes quant à la quantité de tourbe à envoyer, vous pouvez envoyer plusieurs couches de la carotte et préciser qu’il faut commencer l’analyse sur l’échantillon A, puis ajouter du matériau supplémentaire au fur et à mesure des échantillons B,C,D etc. Ceci permet au chercheur d’obtenir le résultat le plus précis en limitant le nombre de couches analysées pour que la date démontre un événement qui se situe dans le temps plutôt qu’une moyenne de différents âges.
Les échantillons de tourbe sont traités de façon similaire aux sédiments organiques, la différence principale étant que les acides humiques peuvent s’avérer plus problématiques avec les échantillons de tourbe. En règle générale, la tourbe est mouillée puis tamisée entre 125 et 180 microns afin de retirer et d’isoler les macrofossiles (plantes, coquilles, etc). Si les macrofossiles sont en quantité suffisante, ils seront prétraités selon le type de matériau (généralement acide/alcalin/acide).
Sauf instructions contraires, nous conservons les sédiments / la fraction de terre, puis, une fois les prétraitements terminés, nous vous contactons pour vous faire part des options possibles pour la datation au radiocarbone. Si vous avez des demandes spéciales concernant la fraction que vous souhaitez dater ou si vous souhaitez dater les deux, merci de le préciser dans le formulaire.
La tourbe boueuse est prétraitée uniquement par lavage à l’acide pour garantir l’absence de carbonates. Le prétraitement alcalin pour garantir l’absence d’acide humique nécessite habituellement la présence de matériel végétal. Très souvent la tourbe contient des fractions boueuses, sédimentaires et fibreuses. Celles-ci sont généralement séparées pendant le prétraitement. La fraction fibreuse est traitée par lavage alcalin alors que la fraction sédimentaire ne l’est pas.
Si vous savez quelle fraction sera la plus adaptée à la datation au radiocarbone ou si la combinaison des deux est la meilleure option, merci de le préciser sur la fiche de données.
Bien que la tourbe soit de composition variable, elle est essentiellement composée de matière organique. Deux manières de dater ces échantillons sont possibles, selon le type de tourbe:
1 – Tourbe limoneuse
Les tourbes limoneuses qui ne contiennent pas de macrofossiles peuvent être datées sur le « sédiment organique en vrac » qui a été lavé à l’acide pour éliminer les carbonates. Parfois, nous pouvons également appliquer une extraction alcaline pour éliminer l’acide humique, mais cela dépend de la taille de l’échantillon et également si la tourbe limoneuse à grains fins ne se dissout pas dans l’alcali.
2 – Tourbe fibreuse
La tourbe fibreuse est plus fréquente et la plupart du temps elle est composée d’un mélange de fine tourbe limoneuse et de restes de plantes en décomposition (par exemple des morceaux de matériel carbonisé, de joncs, de roseaux, etc.). Dans ce cas, la partie fibreuse ou les macrofossiles repérables sont extraits et subissent un traitement alcalin et un lavage à l’acide pour ôter les carbonates et les acides humiques pour ensuite être datés.
Quelque soit le type de tourbe envoyé, nous isolons toutes les fractions, les prétraitons de façon appropriée et contactons par la suite le client en lui expliquant les options de datation pour chaque échantillon.
Dernière mise à jour de la page : octobre 2022